Aujourd’hui, les écoles de conduite se développent de plus en plus et essaient de se démarquer davantage.
En fonction des régions, notamment, chez nos voisins européens, les écoles de conduite sont soumises à des réglementations différentes de celles appliquées en France. Observons comment les auto-écoles étrangères procèdent et quelles méthodologies sont appliquées dans un contexte différent de la France.
De plus, s’ajoute à cela la technologie qui joue un rôle de plus en plus crucial dans l'amélioration de la pédagogie.
Cette transition majeure se montre indispensable dans les établissements d'enseignement de la conduite. Mais quelques questions se posent :
Dans ce cas, il est important de s’appuyer sur ce qu’il se passe ailleurs afin de s’en inspirer, d'améliorer les méthodes, voire même, de prendre de l’avance.
Le processus d'obtention du permis en Allemagne comprend à la fois un examen théorique et un examen pratique, similaire à celui en France. Les leçons de conduite sont structurées et définies de la même façon pour tous les élèves. Ces leçons suivent un schéma bien défini qui comprend :
Le temps de l’examen pratique est fixé à 60 minutes, ce qui peut sembler très long dans certains pays où la durée habituelle tourne aux alentours de 30 minutes.
Cela permet aux examinateurs d’évaluer les compétences et le comportement des candidats sur la route d’une manière plus approfondie.
Deux particularités intéressantes du permis de conduire allemand est la présence de :
Ces mesures contribuent à renforcer la sécurité routière en réduisant les risques d'accidents et de blessures sur les routes, contribuant ainsi à créer un environnement routier plus sûr pour tous.
Tout cela aide à maintenir un taux de réussite à l’examen du permis assez élevé avoisinant les 72%.
Cependant, cela a un coût particulièrement élevé, car le prix du permis de conduire en Allemagne s’élève à environ 1 800 euros, ce qui est considéré comme excessivement cher et moins accessible.
De plus, les statistiques révèlent un nombre élevé de victimes d’accidents de la route, avec approximativement 31 victimes par million d’habitants, soit près de 2 600 victimes en 2021 selon l’Insee.
En comparaison avec d’autres pays européens qui affichent des statistiques nettement inférieures, ces chiffres sont assez préoccupants.
En Espagne, les leçons de conduite ont une approche plus libre et moins ordonnée par rapport à ce que l’on a vu précédemment en Allemagne.
Contrairement à la France, l'Espagne n'impose pas d'heures minimum obligatoires. Cela permet une certaine flexibilité quant à l’organisation des leçons et permet d’accompagner l’élève progressivement, selon ses besoins.
De plus, une particularité intéressante en Espagne, est que les leçons de conduite peuvent commencer avant même d'avoir obtenu le code.
Cette caractéristique du permis espagnol présente à la fois des avantages et des inconvénients.
D’un côté, cela peut être risqué, car les élèves n’ont pas encore acquis les principes routiers.
D’un autre côté, commencer la pratique avant l’examen théorique peut contribuer à une meilleure assimilation des connaissances requises pour celui-ci.
L’examen pratique est plus court qu’en France avec une durée de 25 minutes. Pendant l’épreuve, l’examinateur se place à l’arrière du véhicule et le moniteur à l’avant (à côté du candidat) durant l’examen.
Passer son permis de conduire en Espagne présente un avantage majeur : le prix. Le permis est beaucoup plus abordable, avec des tarifs allant de 600 à 1100 euros.
Cependant, ces méthodes obtiennent des résultats mitigés. L'Espagne semble réussir sa mission de réduire les décès sur les routes et d'améliorer la sécurité routière.
Selon les statistiques de la Banque mondiale, le nombre de décès par million d'habitants était de 70 en 2008, puis de 42 en 2019, pour atteindre 32 en 2021 (soit environ 1500 morts). En comparaison avec d'autres pays européens, l'Espagne se positionne derrière la France qui compte approximativement 45 décès par million d'habitants en 2021.
Par contre, le taux de réussite aux examens du permis de conduire en Espagne est assez bas. En effet, d’après la DGT, seulement 27% des candidats réussissent l’examen pratique du premier coup et 46% l’examen théorique.
Aux Pays-Bas, les leçons sont agencées de la même manière qu’en Espagne, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de nombre d’heures minimum à effectuer avant de passer l’examen.
L’examen pratique dure généralement entre 45 et 60 minutes. Cette durée dépend de si le candidat a passé une épreuve appelée “tussentijdse toets” , traduite par test intermédiaire en français.
Ce test permet de savoir si les élèves savent démarrer le véhicule et le stationner. Si l'élève réussit l’épreuve, aucune manœuvre ne sera demandée le jour de l’examen.
En bref, le permis néerlandais combine subtilement les caractéristiques du permis espagnol et allemand.
Ce qui n’est pas le cas pour le prix. Aux Pays-Bas, le permis coûte en moyenne 2050 euros.
D’autant plus qu’il n’est pas du tout justifié par le taux de réussite du pays. Celui-ci est assez faible avec seulement 50% de réussite.
Les résultats concernant les victimes d'accidents de la route aux Pays-Bas sont relativement positifs. En 2021, on a dénombré environ 29 décès par million d'habitants, soit environ 500 victimes au total.
En résumé, bien que le permis de conduire aux Pays-Bas puisse être considéré comme onéreux et exigeant, il s'inscrit dans un souci de sécurité routière et de protection des usagers de la route. Les méthodes d'apprentissage utilisées sont également intéressantes, car elles parviennent à trouver un juste milieu entre, accorder une certaine liberté aux apprenants tout en évaluant leurs compétences de manière approfondie.
En Allemagne, l’utilisation de la vidéo en auto-école n’est pas très répandue, mais certaines écoles ont tout de même réussi à en faire leur point fort, comme :
En Espagne, les auto-écoles ont moins recours à la vidéo comme support pédagogique pour les leçons de conduite.
Des partenariats entre les marques de DashCam et les auto-écoles sont de plus en plus répandus. C’est le cas de la marque de caméra Nextbase qui s’est associé à l’auto-école espagnole Red driving school.
Grâce à ce partenariat, les élèves qui achètent une caméra Nextbase peuvent bénéficier de réductions sur leurs leçons de conduite avec Red driving school.
Cette association a pour but d’éduquer et de sensibiliser les nouveaux conducteurs sur la façon dont la technologie peut aider sur la route en matière de sécurité et à la conduite responsable, mais la vidéo n’est pas intégrée dans la formation.
Aux Pays-Bas, on compte environ 9 000 auto-écoles dans le pays, et nombre d’entre elles utilisent déjà la vidéo en leçon de conduite. Des établissements tels que Just Do It, Perfectie et Jaap Speelziek Opleidingen font partie des auto-écoles néerlandaises qui ont adopté cette méthode depuis plusieurs années. Les Pays-Bas ont été précurseurs sur l’intégration de la vidéo dans la formation à la conduite.
Les auto-écoles voient la vidéo comme un moyen pédagogique très efficace pour les leçons de conduite. Elles relèvent plusieurs avantages, les principaux étant :
Malgré ce fort intérêt pour la vidéo, peu de fabricants de caméra proposent des fonctionnalités adaptées au métier de la formation à la conduite. L’adoption de la vidéo est une profonde volonté des enseignants de la conduite néerlandais, qui s’adaptent aux contraintes pour pouvoir utiliser ce support.
Certaines caméras présentent des fonctionnalités effectuant un enregistrement toutes les minutes, ce qui permet aux enseignants de plus facilement retrouver les vidéos utiles. Un support vidéo qui est plébiscité par les enseignants et aussi les élèves néerlandais.
L’intégration de la vidéo dans la formation à la conduite de ces pays européens démontre le potentiel de ce support. En France, son utilisation est peu pratiquée, seulement par des enseignants passionnés et avec une fibre de vidéaste.
Notre assistant vidéo Driiven est avant-gardiste, il intègre des technologies permettant un usage simple. Les Néerlandais ont été les pionniers de l’usage, mais notre outil français est dédié à la formation à la conduite et permet de démocratiser son usage.
Alors, pourquoi ne pas l'adopter également en France ?
D'autres pays d'Europe l'ont adopté, pourquoi pas vous ?